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Le marché immobilier au Qatar à l’aube de la Coupe du monde se corse. Malgré le projet colossal que s’était fixé le pays avec la construction de 5 000 nouveaux hôtels, le manque de logements est un réel problème et les propriétaires veulent maximiser leurs profits. Les locataires, quant à eux, ont vu une hausse exceptionnelle de leur loyer allant de 20 à 40 % qu’ils ne peuvent parfois plus assumer. Désormais, à quelques mois de la compétition, l’unique préoccupation des habitants est de s’assurer d’avoir un logement à un prix abordable et surtout de ne pas se faire expulser.

Tout plaquer du jour au lendemain, quitter son emploi pour trouver un autre travail mieux rémunéré ou qui offre un meilleur équilibre de vie... Ce sont plus d’un millions de Français qui ont emboîté le pas grâce à la reprise économique forte dans notre pays. Néanmoins, selon la DARES, il n’y rien d’inédit pour autant car le taux de démission est un indicateur cyclique : il est bas durant les crises et il augmente en période de reprise.

Le ralentissement économique causé par les confinements successifs avec la politique Zéro Covid et l’aggravation de la crise immobilière ne présage rien de bon pour l’avenir des Chinois et pour l’économie mondiale. Les ventes immobilières baissent et les défauts de paiement se multiplient à cause du surendettement d’une trentaine de promoteurs phares du pays. Selon le média américain Bloomberg, la Chine compterait environ 225 millions de mètres carrés de logements non aboutis.

Bonne nouvelle pour les plus de 5 millions de personnes qui vivent dans des logements considérés comme des passoires thermiques, c’est-à-dire classés F ou G. À partir du 24 août prochain, le loyer ne pourra plus être augmenté.